En France, chaque année, c’est 1 000 000 cadres qui ont l’intention d’entreprendre. En réalité, seuls 80 000 passent réellement à l’action. Cette réalité du terrain explique notamment que la volonté entrepreneuriale en France est forte, mais que la peur et le manque d’information sont encore trop présents.
Depuis la création du régime d’autoentrepreneur en 2009, le nombre de créations a explosé, mais si l’on se penche davantage sur ces entreprises, on peut remarquer qu’elles sont tout sauf pérennes et qu’elles contribuent même parfois à la création de situations précaires. D’après le Ministère de l’Economie et des Finances, seules 49% des microentreprises passent le cap des 3 ans, contre 62% pour les entreprises individuelles et 77% pour les sociétés. Lire l’étude
Mais alors, comment expliquer cette éphémérité des microentreprises ?
Il est important de préciser que la microentreprise n’est pas un statut juridique, il s’agit avant tout d’un régime social permettant de bénéficier de certains avantages notamment fiscaux. Si cette mesure avait pour but de faciliter la création d’entreprises, elle est aujourd’hui surtout l’option de facilité pour créer une activité à moindre frais, sans prendre trop de risques.
Mais, ne dit-on pas « le gain est la rémunération du risque » ? Peut-on être entrepreneur « à moitié » ?
Prenons l’exemple du cirque, est-ce tant la beauté du mouvement ou la probabilité de la chute, qui ébahit le public lorsque le trapéziste s’élance dans les airs ?…
Si l’on en croit à nouveau les chiffres du Ministère de l’Economie et des Finances, la pérennité des entreprises est également directement liée à l’investissement financier fourni au démarrage, en effet, les entreprises ayant investi plus de 160K€ au démarrage sont 83% à passer le cap des 3 ans, contre seulement 65% des entreprises ayant investi moins de 2 000€.
Prendre des risques, sortir de sa zone de confort, avoir l’audace d’entreprendre, toutes ces compétences/caractéristiques, ne sont pas communes à tous les êtres humains. Néanmoins, quelqu’un qui a du mal à appuyer sur le bouton de l’entrepreneuriat, ne sera pas pour autant un mauvais entrepreneur. Alors, comment limiter ce risque au démarrage et s’assurer un retour sur investissement ?
Il est avant tout nécessaire de s’entourer de personnes qui savent.. Qui ont l’expérience de cette prise de risque. Partir seul à l’aventure est certes une prise de risque, mais il ne faut pas oser à la manière de Twain – « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » – de manière déraisonnée. Entourez-vous des pointures de l’entrepreneuriat, adossez-vous à des expertises référentes sur le marché et ne partez pas les mains vides. Ainsi, vous gagnerez en temps et en sérénité ! Toujours selon le Ministère de l’Economie et des Finances c’est 74% des entreprises accompagnées au démarrage qui passent le cap phare des 3 années.
Vous souhaitez entreprendre et vous avez besoin d’accompagnement ?